LES LÉGENDES DU CHÊNE BLANC

Les légendes du chêne blanc remontent à l'aube des temps, aux premiers âge d'après le grand cataclysme, tandis que les feux du grand athanor réchauffaient encore trop vivement la terre, la mer et les cieux. Elles se poursuivirent tout le long des âges, entraînant dans son sillage tant de héros qu'une vie ne suffirait à les nommer tous. L'arbre sacré, ainsi que chacun de ses champions, souffrit, parfois bien plus que sa part, des ambitions des hommes et des manigances des dieux. Ne garde en ton cœur nulle crainte lorsqu'il te faudra gagner les nécropoles, lorsque, parmi les bêtes et face aux violents oracles tu te retrouveras car toujours tu trouveras alliés et secours. Tous connaissaient le seigneur à la blanche ramure, le savaient sacré mais tous ignoraient, à l'aube de leur légende, devenir l'un des fils tissant l'écheveau de sa destinée. Ainsi, cher arpenteur étaient Ys, Omodamos, Urtuld et tous les autres. Jamais ils ne se croisèrent, ne vécurent ni aux même temps ni aux même lieux pourtant la mémoire des conteurs les rassemble ici. Pour des âges encore la lignée du chêne blanc gardera vivantes ces légendes que les conteurs et les Encres ont dans ce grimoire rassemblé.

Les légendes du chêne blanc t'entraîneront à travers les âges et les royaumes, du premier âge, tandis que ne vivaient que les bêtes et les premiers fils de la Grande Déesse. Prima Terrae, les Terres d'Éternité et tant d'autres t'ouvriront grand leurs portes. Suis les racines du Chêne Blanc, suis la course de ses bois et tu parviendras aux lieux qui virent naître ces légendes, tu iras ainsi de cités en royaumes, de royaumes en terres sauvages. 

De ces légendes de jadis les artistes des royaumes firent grand cas, peignant, selon les récits et les légendes des milliers de tableaux, des milliers de visions de ces heures sombres et claires des royaumes. Si tu les veux contempler il te suffit, cher arpenteur, de franchir le portail sous ces lignes. Alors te retrouveras tu face à eux.

Critique de Régis80 sur Babelio:
Voici un livre qui détonne dans la production de fantasy actuelle. Que malgré ses qualités , il n'ait trouvé place qu'en auto-édition peut étonner.
Il s'agît en effet d'un recueil de nouvelles qui se réfère à une fantasy de haute volée. On est très loin de Robert Howard, de Robert Jordan ou de David Gemmel.
Il faut aimer la fantasy poétique, les contes et légendes et les épopées comme celles de la Tasse.
Peu de dialogues, beaucoup de descriptions, un grand talent de peinture de ces récits, tels sont les principales qualités de ces nouvelles. le plus proche que l'on pourrait trouver serait « Les contes perdus» de Tolkien,mais d'autres noms peuvent venir à l'esprit.
Les amateurs de poésie du Parnasse y trouveront leur compte. On pense tout au long despafes, à Gérard de Nerval pour un certain romantisme noir, à Leconte de Lisle pour le verbe tout au long du livre.
Et pourtant rien de particulièrement ardu dans ces pages . La langue en est simple, les mots évocateurs, le style épique, et coloré.Dés que l'on est pris par la langue, dés les premiers mots, de cet auteur, on va au bout de la nouvelle. Un format qui va bien à Kairos Chimera.; Il prend la quintessence de chaque histoire pour nous ébloui jusqu'au bout, tel le barde sa préface.
En plus, sans renier son style si peu ordinaire, il l'adapte à chacune des histoires qu'il nous conte.
On l'imagine bien dans les anciens temps, raconter ces légendes autour du feu à des voyageurs fourbus et même à des guerriers en attente d'une bataille.

Lien de la critiquecomplète : https://tinyurl.com/4v9r7pus