Créer les couvertures de mes livres était pour moi une évidence lorsque je me suis lancé dans l'écriture il y a plus de vingt ans de cela. En effet, même si l'adage affirme qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture elle est toujours la première chose que nous voyons et qui nous interpelle. Je ne suis pas dessinateur et encore moins illustrateur même si dans mes jeunes années j'aimais beaucoup dessiner. Mais passer d'amateur à pro demande beaucoup de temps et de travail. Les mots avaient et ont toujours ma préférence.
Créer des couvertures qui attire l’œil et reflètent l'ambiance du livre est un des aspects les plus importants pour moi. J'entame alors des recherches sur Pinterest (en essayant de ne pas m'y perdre...), sur Dribbble et sur la toile afin de voir ce qui se fait couramment, ce qui est tendance, ce qui marche bien... Le temps passé à compiler ces données est assez conséquent et me permet d'éliminer tout ce que j'ai trouvé. Du temps perdu ? Non, un grand temps de gagner afin de faire la différence aux yeux de mes futurs lecteurs.
J'ai passé des journées entières à cogiter, à penser, à réfléchir aux style à esquisser des croquis qui au final ont rempli plus de corbeilles à papier que je ne saurai le dire. Cette étape est la plus difficile. J'aurai pu aisément renouer avec les styles de mes premiers livres mais je voulais autre chose, je voulais des couvertures différentes et qui racontent une histoire. De ce passé je ne gardais qu'une chose: les différenciations de couleur en fonction du style de livre. Ainsi les recueils de nouvelles seront en bleu, les romans en jaune, les vademecum en rouge, etc. Comme tu peux déjà l'apercevoir sur mes différents réseaux j'ai créé une couverture et suis en train de préparer les suivantes.
Comme je l'ai dit avant je ne suis pas illustrateur et je ne suis pas non plus graphiste. La mise en page des couverture était une "difficulté" supplémentaire. Je place difficulté entre guillemets car avec quelques recherches j'ai aisément trouvé nombre de tuto sur les règles de mise en page, de typographies et de règles de création.
À lire toutes ces difficultés il serait aisé de croire que réaliser une couverture tient plus de la sinécure que de la création mais il n'en est rien. Passé l'étape de la définition du style c'est un véritable terrain de jeu qui s'offre à moi. Je peux créer, modifier, tente cent mille choses. Je me trompe infiniment plus souvent que je ne valide les choses mais c'est de ce fourmillement d'essais et d'erreurs que jaillissent mes plus belles idées. J'utilise souvent Photoshop et Illustrator (GIMP et Inkscape sont leurs équivalents gratuits et open source) car je les ai à disposition. Ils sont dans mon travail complémentaires et accomplissent des tâches importantes. Les éléments se mettent en place, d'abord le fond puis les textes, calibrés en taille et en position. Vient ensuite le temps de la valse des éléments.
La dernière étape est celle du verrouillage des calques. Une fois les éléments en place je teste plusieurs versions, j'y applique mon jugement et celui de mes proches et de quelques amis. J'écoute les conseils et les suggestions ce qui entraîne parfois des modifications mineures. Enfin et c'est là la partie la plus plaisante de ce travail de création de couvertures: je les partages avec vous sur mes réseaux.
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